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BULLETIN D’INFORMATION CFE-CGC TSN

17/03/2022

 

Sommaire :

1 – La Direction réfute nos revendications, ne veut pas augmenter correctement ses salariés ...

2 – Mais compte sur eux pour coopter des nouveaux talents en leur offrant une jolie prime !

3 – Décryptage en images

1 – La Direction réfute nos revendications, ne veut pas augmenter correctement ses salariés ...

 NAO 2022: LE MEPRIS DE LA DIRECTION DU GROUPE !

Pratiquement deux mois, deux mois maintenant que les salariés du Groupe  se mobilisent tous les jeudis à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales pour exprimer leur mécontentement face à une politique salariale 2022 non seulement injuste mais incompréhensible de la part de la Direction au regards des excellents résultats du Groupe de la GBU SIX et TSN, face aux besoins des salariés, face à l’accroissement des compétences et qualifications de toutes et tous, face à l’inflation galopante, aux hausses des prix de l’énergie notamment et face aux enjeux à venir.

Jeudi 10 mars, des actions se sont déroulées sur la plupart des établissements du Groupe, des milliers de salariés se sont mobilisés et environ 900 salariés étaient présents à la Défense, devant le siège de Thales tour Carpe Diem. 

   

 

Merci à tous : La pétition, signée par plus de 10.000 salariés du Groupe en France, a été remise à la Direction afin qu’elle ouvre enfin les yeux sur le niveau de mécontentement…

Et maintenant ?

Les dernières publications de la Banque de France montrent bel et bien que l’inflation sera durable et forte, avec des estimations allant jusqu’à 4,4% sur un an. Afin qu’aucun salarié du Groupe ne perde de pouvoir d’achat, afin que les compétences et qualifications de toutes et tous soient reconnues et d’enrayer le départ de plus en plus fréquent de nos collègues, afin de compenser en partie la politique salariale désastreuse de l’année dernière, l’intersyndicale Groupe revendique aujourd’hui :

  • Un budget de politique salariale au-dessus de 4% (hors budgets spécifiques) ;
  • La rétroactivité au 1er janvier 2022;

Soyez convaincus que ces revendications sont totalement légitimes et ne mettront pas en péril la bonne santé du Groupe. Si le Groupe est capable de « prendre le risque » de dépenser 800 millions d’euros pour racheter et détruire des actions, il doit être capable de mettre 40 millions de plus pour augmenter les salaires !

 

 

  • Face à cette fin de non-recevoir de la Direction du Groupe,
  • Face à la provocation des messages envoyés aux salariés sur la mise en place unilatérale et de façon autoritaire de la politique salariale 2022,
  • Face au blocage finalement voulu par la Direction et à ce mépris affiché et revendiqué,

la seule solution qui s’offre aux syndicats est d’amplifier la mobilisation collective et de durcir le mouvement !

 Pour les organisations syndicales, la direction porte toute la responsabilité de cette situation de blocage du dialogue social dans toutes les sociétés du Groupe et au niveau Central, boycott des instances sociales et mouvements de colère dans les sociétés.

 

 Deux choix s’offrent alors à nous :

  • Un petit syndrome de Stockholm, une « obéissance professionnelle » ou bien un désintérêt pour les actions collectives (les mouvements, pas les actions financières, ces dernières ne sont pas pour nous…) ;
  • Boycott de toutes les instances avec une mobilisation collective forte chaque jeudi, afin d’obtenir un juste équilibre pour cette année mais aussi celles à venir.
  • Tout ceci conduit à une réalité : injustice et inégalité de traitement des salariés.

Puisque la Direction reste totalement fermée face au ras-le-bol exprimé par les salariés, puisqu’elle déclare clairement avoir choisi son camp, celui de la finance, il apparait hélas maintenant nécessaire de passer à des actions plus fortes, plus visibles, plus régulières, de blocage, de perturbation des livraisons, des projets et différents jalons à tenir.

Il est temps de passer des « jeudis de la colère » aux « journées ou semaines du ras-le-bol » et de faire savoir à tous les choix pris par la Direction.

La Direction ne reconnait pas l’implication des salariés, alors il nous faut lui montrer clairement que sans ce travail aucune richesse n’est créée, aucune plus-value faite !

  • Cette situation de mécontentement général fait craindre que les mouvements seront longs et largement suivis par tous les salariés.

Site Web de la fédération CFE-CGC : Conflit social à Thales : la CFE-CGC durcit le ton - CFE-CGC Le syndicat de l'encadrement (cfecgc.org)

 

2 – ... mais compte sur eux pour coopter des nouveaux talents en leur accordant une jolie prime !

Une prime de 3000 euros brut si vous aidez à recruter un ingénieur. C’est le tarif annoncé pour tout talent embauché à l’aide d’un salarié Thales.

Cette semaine les salariés ont reçu un flash info qui les encourage à coopter des connaissances, pour aider TSN à faire face aux demandes de nos clients et une pénurie de talents.

Ce flash info est pour le moins maladroit - sinon choquant - car il arrive à un moment où un nombre de talents présents chez Thales, déçus par la manière dont la Direction leur montre sa reconnaissance,  pensent sérieusement à quitter TSN pour aller goûter l’herbe plus verte de nos concurrents.

Cette année ! les salariés savent ce qu’il leur reste à faire s’ils souhaitent  mettre du beurre dans leurs épinards pour couvrir a minima l’inflation (ou de l’essence dans leur voiture).

Cela sera plus rémunérateur que leurs augmentation !!

3 – Décryptage en images.

Que vous évoquent ces deux images mises côte à côte ?  

 

 

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